Rencontre : Julie Desharnais, directrice générale de la Fondation HMR

Photo de Julie Desharnais, directrice générale de la Fondation de l'Hôpital Maisonneuve-RosemontJulie Desharnais est la nouvelle directrice générale de la Fondation de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Découvrons-la.

Que faisiez-vous avant d’arriver à la Fondation de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont?

J’occupais le poste de vice-présidente, initiatives stratégiques au niveau national, pour la Société canadienne du cancer. Auparavant, j’ai travaillé plus de dix ans à la Fondation du DJulien.

Vous avez une longue expérience du monde de la philanthropie.

En effet, je compte plus de 20 ans d’expérience en philanthropie, comme gestionnaire, mais aussi comme bénévole. J’accompagnais des organismes à but non lucratif. J’ai siégé à des conseils d’administration et ai été impliquée dans l’organisation de collectes de fonds majeures, d’évènements et de plusieurs négociations avec les différents paliers de gouvernements pour sécuriser le financement nécessaire à l’actualisation de soins et de services.

Qu’est-ce qui vous a poussé à postuler à la Fondation?

J’ai toujours travaillé à l’amélioration de la santé et des conditions de vie pour les gens de l’Est de Montréal. D’abord comme travailleuse sociale au CLSC de Hochelaga-Maisonneuve, puis à la Fondation du DJulien où j’ai été directrice générale adjointe.

Le fil conducteur de mon parcours professionnel est l’engagement. J’ai toujours voulu faire une différence, aider les autres et avoir un impact. Poser ma candidature au poste de directrice générale de la Fondation de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont était donc une suite logique, une volonté qui correspond à la poursuite de mes aspirations professionnelles.

Vous connaissez donc bien le domaine de la santé?

Au-delà du domaine de la santé, au sein duquel j’évolue depuis très longtemps, je côtoie depuis des années les personnes vulnérables de l’Est de Montréal. Je connais leurs immenses besoins. Je connais leur fragilité. Et l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont se trouve au cœur de cette réalité. Aujourd’hui, plus que jamais sans doute, alors qu’à cette réalité s’ajoute depuis près d’un an la gestion d’une pandémie qui frappe durement les quartiers qui l’entourent et ses patients.

Parallèlement, la santé et la médecine sont des domaines en constante évolution, tout particulièrement à Maisonneuve-Rosemont. C’est ici que se développe, grâce à des équipes exceptionnelles, des expertises phénoménales dans plusieurs domaines. La Fondation, grâce à ses donateurs, est fière de contribuer au développement de la médecine de demain.

L’innovation en santé dans l’est est d’ailleurs un projet très porteur. Ce n’est pas un hasard si l’Institut universitaire d’hémato-oncologie et de thérapie cellulaire de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont accueillera bientôt la première unité de production en thérapie génique au Canada.

En arrivant, que connaissiez-vous de la Fondation?

Je connaissais la Fondation comme partenaire, comme voisin, puisque les bureaux de la Société canadienne du cancer se trouvent à proximité. Je suivais également l’évolution de certaines réalisations majeures comme le Centre d’excellence en thérapie cellulaire, la recherche en hémato-oncologie et les traitements par cellules souches puisqu’ils contribuent grandement au progrès de la lutte contre le cancer. Nous étions directement liés par ces projets innovants.

En rejoignant la Fondation, je suis heureuse de pouvoir contribuer, bien humblement, à faire avancer la recherche, à développer l’accès à un enseignement de pointe et à innover dans les soins et les services. La Fondation et ses donateurs ont un impact direct sur la population, les patients et les familles. Cela me rend fière. J’ai le sentiment de faire une différence. C’est le moteur de ma vie, faire une différence!

Qu’est-ce que la pandémie change pour la philanthropie?

Le milieu de la philanthropie a été directement touché par la pandémie à plusieurs niveaux : le premier, le plus connu, a été l’impact direct sur les évènements et les pertes de revenus associés au fait que ces derniers ne pouvaient se tenir (mesures de santé publique). De ce côté, la Fondation s’en sort plutôt bien, car ses partenaires, ses donateurs, les bénévoles, tous se sont mobilisés, et ont répondu présent. Cela démontre le lien, fort, étroit, qui existe entre la Fondation et sa « grande famille ».

Néanmoins, les organisations ont dû se réinventer en mode virtuel. On y perd la relation humaine qui est si importante, dans la vie en générale, mais tout particulièrement en philanthropie.

Nous avons tous très hâte de pouvoir reprendre nos activités de remerciements, nos évènements pour pouvoir continuer de démontrer la nécessité de soutenir la Fondation et son Hôpital et constater l’énorme travail fait au quotidien.

Julie s’adresse à vous

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