COVID-19 : à la recherche du virus
12 juin 2020
Poursuivons notre quête du virus avec l’équipe du laboratoire de diagnostic moléculaire de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont : Caroline, Guylaine, Audrey, Ann-Louise, Zinnedine, Luana, Manon, Karl, Kartleen, Fatima et Marie-Christine. Découvrez aussi la « covithèque ».
Au laboratoire de diagnostic moléculaire, Caroline Thérien prépare le mélange incluant les amorces pour la détection du virus. Une attention particulière est portée à chaque manipulation afin que tout soit parfait : la qualité des analyses des échantillons dépend grandement de cette étape cruciale.
La mise à niveau constante du protocole de détection du virus représente un travail de grande envergure. Il faut sans cesse s’ajuster aux pénuries de réactifs, aux variations d’écouvillons, aux changements de milieux de transport des échantillons et à l’utilisation de divers équipements. Guylaine Lépine, spécialiste en développement scientifique, fait des tests pour assurer la précision et la qualité des procédures en place.
Audrey Leblanc sélectionne les échantillons pour lesquels des analyses supplémentaires devront être réalisées afin d’en préciser le résultat.
Afin de réaliser un très grand volume quotidien de tests de dépistages, plusieurs machines ont été installées dans les laboratoires, certaines prêtées par le Centre de recherche.
Deux appareils QuantStudio (ThermoFisher Scientific) permettent de faire les réactions de polymérisation en chaîne, dont l’acronyme est PCR, Polymerase Chain Reaction, en anglais. Dans la journée, plusieurs centaines d’échantillons sont analysés simultanément grâce à ces équipements. Les feuilles représentent les listes de spécimens en cours ou en attente d’analyse. Tout roule très vite pour arriver à répondre à la titanesque demande quotidienne.
Afin de conserver les échantillons positifs dans la « Covithèque », un travail colossal est effectué : Zinnedine Chaabna, Ann-Louise Savard et Luana Belinsky travaillent en équipe pour identifier les échantillons positifs et les trier. Seuls les échantillons dont le résultat est négatif sont jetés.
Manon Saint-Hilaire place des échantillons positifs au congélateur à -80C. Des chercheurs du Centre de recherche nous ont prêté des espaces de congélation, car le congélateur du laboratoire débordait!
Marie-Christine Meunier, au poste d’analyse des résultats sur les appareils de PCR en temps réel, s’assure que la réaction a bien fonctionné et que les résultats sont de qualité.
Des contrôles positifs et négatifs ainsi qu’un contrôle de la qualité pour chaque prélèvement sont inclus dans toutes les plaques d’analyses pour contrôler l’amplification. Ceux-ci sont scrutés à la loupe pour s’assurer que tout est conforme avant l’émission des résultats.
Karl Saint-Laurent organise la liste de travail à l’aide du système d’information pour laboratoires SoftLab de MediSolution.
La saisie des requêtes demande une grande concentration. Kartleen Marcellus, Fatima Ami et Johanne Séguin effectuent un travail méticuleux et essentiel afin que les résultats soient par la suite acheminés au prescripteur et à la Direction de la santé publique, avec les informations nécessaires au suivi. Il peut arriver que huit personnes s’affairent à cette tâche en même temps.