Patients

Steve De Petrillo

Sarcome

Steve De Petrillo, vivant grâce à l’approche de soins intégrés

Photo de Steve De Petrillo, vivant grâce à l’approche de soins intégrés

« À 30 ans, je ne pensais jamais devoir me battre contre un cancer. Tout a commencé par des engourdissements ressentis dans une jambe. Après des examens et une biopsie à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, j’ai eu le choc de ma vie : j’avais un sarcome! Une grosse masse cancéreuse s’était développée dans mon ventre et faisait pression sur mes nerfs et mes vaisseaux sanguins. Comble de malheur, la masse entourait mon nerf sciatique. On était en décembre. Je venais de fonder ma petite entreprise, des investisseurs se pointaient, ma blonde et moi voulions une famille…

Mes projets allaient-ils s’arrêter là? C’était inconcevable! Pour moi, mais aussi pour le Dr Richard Leblanc, qui m’a pris en charge avec son équipe. J’ai eu des traitements intensifs de radiothérapie et de chimiothérapie : 40 heures par semaine pendant 6 mois! Mon père m’accompagnait, je continuais de travailler du mieux que je pouvais, mes amis m’encourageaient, je gardais une volonté de fer.

Tous, nous avions l’espoir que la masse diminue suffisamment, grâce aux traitements, pour être retirée sans dommage. Sinon, il restait l’angoissante option de l’amputation. Mais j’ai eu de la chance : le Dr Leblanc et son équipe ont réussi au-delà des plus grandes espérances. Ils ont pu retirer la masse sans toucher au nerf sciatique et ont ainsi sauvé ma jambe… et ma vie! Je n’oublierai jamais tout ce qu’ils ont fait pour moi. Imaginez, quelques jours après l’opération, je jouais de nouveau au hockey!

J’en ai pris conscience : les soins contre le cancer ont une valeur immense.

Si j’ai pu guérir, c’est parce que les professionnels de l’HMR ont mis leurs compétences en commun pour que je bénéficie des traitements les mieux adaptés et des suivis les plus serrés. J’étais tellement bien entouré! J’ai réalisé par contre que pour d’autres patients, c’était plus difficile. Bien qu’elle soit très dévouée, l’équipe d’oncologie n’a pas les moyens actuellement d’appliquer à tous les types de cancer ce genre d’approche centrée sur le patient. Pour l’épauler, l’Hôpital et la Fondation travaillent à mettre sur pied le Centre intégré de cancérologie, et nous avons l’occasion d’y contribuer en tant que donateurs.

La qualité des soins en oncologie, c’est aussi à nous d’y voir! Ensemble, on peut faire en sorte que chaque patient ait un espoir égal de guérison. On peut faire en sorte que chacun ait les mêmes possibilités devant la maladie. »